En hiver, c‘est le moment de ramoner sa cheminée !

Jean-François Martin  Publié le - Mis à jour le 12 juin 2019


Le ramonage des conduits de cheminée est une obligation légale. Cependant, dans la plupart des communes, cette obligation est portée à deux ramonages annuels. Cette contrainte n’est pas anodine, et peut notamment avoir des conséquences sur votre assurance en cas de sinistre. Faisons le point.

L’entretien de son conduit de cheminée ou de son tuyau de poêle est indispensable, sous peine de courir le risque d’un incendie de conduit ou – plus grave encore – d’une intoxication des occupants au monoxyde de carbone, un gaz responsable de plusieurs milliers d’accidents graves chaque année en France. Un ramonage correctement effectué évite de plus la pollution et génère des économies de combustible, car le tirage de l’âtre est toujours optimal.

La loi impose un ramonage deux fois par an

Si vous êtes équipé d’une cheminée, vous devez procéder à son ramonage au minimum deux fois par an, dont une fois pendant la période de chauffe, c’est-à-dire en hiver. Cette obligation est édictée par arrêté préfectoral ou municipal et son non-respect vous expose au paiement de l’amende prévue pour les contraventions de troisième classe, pouvant aller jusqu’à 450 euros en cas de majoration.

Pour les possesseurs de chaudière à bois, au fioul, gaz, charbon ou multicombustible, un seul ramonage annuel suffit pour se conformer aux exigences de la règlementation.

Des conséquences potentiellement fâcheuses en cas de non-respect de l’obligation

En théorie, rien ne vous empêche de ramoner vous-même votre conduit de cheminée. Vous pouvez pour ce faire utiliser un « hérisson », la brosse dure et ronde dont se servent les professionnels. Il existe également de la poudre à ramoner ou encore des bûches de ramonage, qui sont des produits chimiques dont la combustion va permettre de réduire les suies et dépôts de votre conduit. Sachez toutefois que, pour être conforme aux exigences légales, vous devrez nécessairement avoir recours aux services d’un professionnel agréé Qualibat (chauffagiste, par exemple) pour réaliser les deux ramonages obligatoires. En effet, seul ce professionnel pourra vous remettre un certificat de ramonage, qui sera exigé par votre assureur si un incendie survient suite à un dysfonctionnement de votre cheminée. À défaut, l’assureur pourrait ne pas vous couvrir et votre préjudice ne serait alors pas indemnisé.

À noter :

Les ramonages effectués par des professionnels coûtent en moyenne une cinquantaine d’euros, et durent une vingtaine de minutes. Ce sont des ramonages mécaniques réalisés en utilsant le « hérisson ». En effet, le ramonage chimique n’est pas pris en compte par la loi.


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